MERCI
- Lucie
- il y a 2 jours
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À toi que j'ai sincèrement et du plus profond de mon coeur considéré comme ma meilleure amie, comme une soeur,
À toi avec qui j'ai partagé ma vie en toute confiance, mes états d'âme, mes bonheurs et mes douleurs.
À toi que j'ai écouté sans jamais te juger. À ces heures voire ces après-midis entières passées à parler, s'écouter.
À toi qui m'a tenue la main pendant que l'on m'injectait ma dose de chimiothérapie après ma première grossesse extra-utérine.
À toi sur qui j'ai veillé du mieux que je pouvais.
À toi à qui pas une seule fois je n'ai fait de mal, parce que la simple pensée de t'en faire ne m'aurait jamais traversée. Je suis véritablement fidèle en amitié.
À toi sur qui je n'ai jamais dit un mot plus haut que l'autre. Jamais. Même après. Parce que l'idée m'eut été inconcevable. Sur qui je n'ai jamais rien révélé. Même après.
À toi avec qui j'ai coupé certes brutalement contact mais non sans t'avoir livré une explication que je te devais. Parce que je te considérais. Intimement.
À toi auprès de qui je me suis effacée voulant te protéger de devoir choisir entre deux femmes, deux amitiés, dans lesquelles j'avais l'impression que tu t'écartelais.
À toi qui m'a trahie. Blessée. Alors que je ne t'avais RIEN fait !
À toi par qui j'ai vécu l'abandon, le rejet, l'injustice, le doute, l'humiliation.
À toi qui a voulu me rabaisser. Manipuler. Me décrédibiliser.
À toi qui a peut-être un temps réussi. Je te remercie.
Je te remercie parce que par les choix que tu as fait et dont toi seule connait le pourquoi ça ne me regarde pas tu m'as isolée. Faite sombrer. Toucher le fond au point que je veuilles me suicider.
Merci d'avoir été celle par qui en réalité je me suis révélée.
Sans toi, sans ce que tu croyais faire pour m'enliser je ne serai sans doute pas devenue celle qui écrit aujourd'hui. Avec douceur. Sans colère ni regret mais qui a besoin de poser sa vérité pour totalement être libérée. Celle qui se connait.
Celle qui aime avec une conscience plus ouverte que jamais. Celle qui n'a jamais cessé d'aimer, du premier jour et depuis ces six années.
Celle qui n'a jamais lâché ni flanché même quand tu le critiquais. Celle qui s'est toujours interposée à chacune de tes paroles déplacées qui en moi jamais ne vibraient.
Merci.
Merci de me montrer aujourd'hui sans que tu ne le saches à quel point j'ai grandi.
Je finirai sans aversion ni rancune. Je n'en ai pas envie, ça ne vibre pas. Je ne le mérite pas, lui non plus, notre lien à tous les deux mérite mieux. Il a suffisamment été sali.
Un jour tu m'as dit "si un jour tu me fais un coup de pute".
... ça me ferait presque sourire.
Je te souhaite une belle route. Puisses-tu un jour connaître l'amour comme celui qui m'a faite me transformer sans jamais lâcher.
Merci N.
Un jour j'ai fait un rêve, puis deux et tout s'est aligné. Quand le mensonge prend l'ascenseur la vérité prend l'escalier mais elle finit toujours par arriver. La lumière faiblit mais ne s'éteint jamais.