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DIEU

  • Lucie
  • il y a 12 minutes
  • 2 min de lecture

En cette veille au soir de réveillon de Noël j'ai envie de vous parler de Dieu, l'univers, l'énergie, la guidance, peu importe la façon dont vous le, la nommez. Dans mon article et par choix personnel je vais l'appeler Dieu.


En effet j'aimerais partager cette interrogation avec vous : pourquoi nous rapprochons-nous de Dieu ?


Le cherchons-nous vraiment pour lui ou cherchons-nous ce que nous croyons qu'il peux nous offrir ? Qu’allons-nous chercher auprès de lui sinon une certitude d’amour et de paix ? Beaucoup d’entre nous ont appris, très tôt et au travers de la religion le plus souvent, que Dieu aime, que son amour précède nos gestes, nos prières, nos errements. Pourtant si nous étions vraiment comblés d’amour, si nous aimions pleinement et étions pleinement aimés éprouverions-nous le besoin de nous tourner vers une instance supérieure ?


Depuis longtemps j'ai en moi ce mouvement instinctif qui me pousse vers lui. Comme si face au doute, à la solitude ou au manque je cherchais une puissance extérieure pour m’assurer que je ne suis pas seule, que je suis aimée, que quelque part une vérité bienveillante veille sur moi. La franchise me pousse à assumer que je l'ai invoqué dans les moments où je manquais de moi-même ou des autres comme si prier était une manière de combler les brèches. Comme si le chercher revenait à chercher l’amour que je ne trouvais pas ailleurs.


Aussi il existe peut-être un paradoxe silencieux nous cherchons Dieu comme on cherche un refuge mais aussi comme on cherche un miroir. Nous espérons qu’il confirme que nous valons la peine d’être aimés. Et pourtant s’il est sans doute vrai que Dieu est amour la véritable connexion ne dépend pas d’un rituel extérieur mais surgit quand nous vivons en accord avec ce qui est juste, joyeux, vibrant en nous.


Il n'est pas seulement au-dessus, ni autour, ni dans un lieu sacré mais aussi, et peut-être surtout, dans la façon dont nous vivons nos vies.


Aujourd'hui je sens sa présence quand je me respecte, que je me tiens droite dans ma vérité, que je laisse la joie me traverser sans lui mettre de conditions, que j’aime avec sincérité.


Ce n’est pas dans les prières les plus belles que je le trouve mais dans les instants où je cesse de me fuir.


Si j'avais aimé profondément sans peur, si j'avais été aimée pleinement d'un amour qui ne vacille pas aurais-je eu besoin de le chercher comme un refuge.


Je crois que non. Ou du moins pas de cette manière.


Car un cœur comblé d’amour ne cherche plus Dieu pour remplir un vide il le reconnaît comme la lumière naturelle qui circule déjà en lui il ne le prie plus pour être sauvé mais le rencontre en vivant pleinement.


Si nous aimions vraiment et étions aimés en retour nous ne vivrions pas Dieu comme une extériorité à atteindre mais comme une évidence à laisser rayonner. Ce n’est plus vers lui que nous monterions mais c’est lui que nous révélerions en nous.


Et si la véritable communion n’était pas de lui parler mais de le vivre.


Comprendre que ce que nous cherchons en lui c’est certainement la permission d’exister entièrement, d’aimer sans se retenir, de se laisser toucher et de croire que tout cela est sacré.


💚




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