"Le hasard nous entraîne vers le destin qui nous attend."
Mazouz Hacène
Le hasard, celui qui n'existe pas ... vous vous souvenez ... le moins que l'on puisse dire c'est que je l'ai moultement expérimenté et qu'il continue de me fasciner, de plus en plus d'ailleurs je dois l'avouer. En effet, plus vous lui prêtez attention plus les signes envoyés sont appuyés.
Je vous ai parlé hier de ma naissance, de ma Re naissance pour faire écho au nom du premier rendez-vous de notre cercle de femmes avec Émilie. Je vous ai parlé de la Vie, de ma Vie, de Vivre.
Cette Vie, je la dois à la puissance de l'Amour. Cet Amour dont je vous ai tant parlé, que j'ai essayé d'exprimer avec des mots et je vous assure que c'est compliqué. Je ne parle pas ici de l'état amoureux mais bien de celui qui transcende la dualité.
J'ai écrit sur le pouvoir de cet Amour il y a trois semaines et ce qu'il m'avait fait dépasser, cet écrit je souhaitais vous le partager et je vous le partagerai mais avant qu'il ait sa place ici il mérite d'être accepté et surtout que sa substance soit correctement appréhendé et par peur il ne l'a pas été. Le timing vous savez ...
Vivre, m'Aimer, Aimer ... moi dont le mantra "Je m'Aime et je me respecte" est désormais profondément ancré.
Cet Amour, ce tout, partout, qui passe d'abord par chacun d'entre nous.
Le hasard ...
Aujourd'hui j'ai fait un tirage pour mon compte instagram pro. Je savais que je devais utiliser un oracle en particulier, celui que j'avais utilisé en deuxième partie de notre cercle de femmes. L'Orcale de la Métamorphose d'Anne Ghesquières joliment illustré par Izumi Idoia.
Aujourd’hui pour la première fois, en deux ans ..., je me suis rendue compte qu'il y avait un conte dans le livret. Par hasard ... je l'ai ouvert à cette page "Aimer" ...
Ce texte j'aurai pu l'écrire il est si bien résumé.
"Aimer, aimer, aimer. La chose la plus simple et naturelle avait été difficile pour la plupart des êtres. La blessure d'amour était telle que le coeur avait peine à s'ouvrir. Sans arrêt , l'être cherchait des compensations. "J'aime, oui, mais ..." Difficile d'aimer sans retour. Aimer pour donner. Ou alors dans certains cas, aimer prenait la forme d'une fuite. "Aimer l'autre car je ne peux m'aimer moi." Je me demandais comment éveiller les êtres à l'amour de Soi. Comment faire de Soi le premier compagnon de route à aimer. À force de ne pas s'aimer, on cherchait à se faire aimer des autres pour valider sa valeur intérieure et le manque d'amour de Soi. "Perdu dans mon propre regard, je cherche celui de l'autre pour me dire qui je suis." Mais pourquoi cette blessure originelle, pourquoi s'être oublié à ce point ? Pourquoi ce qui était si naturel était devenu si complexe ? Apprendre à s'aimer, s'abandonner à l'amour, un chemin de toute une vie ou même de plusieurs ... Un chemin d'âme. Jésus avait inspiré cette phrase : "Blessé, je ne cesserai jamais d'aimer. " Je réfléchissais à cette phrase ... "Blessée, je ne cesserai jamais d'aimer ..." Cela veut-il dire que la blessure n'empêche pas d'aimer, que l'amour permet de transcender la blessure ? J'en étais persuadée. L'amour pouvait tout. L'amour avait tous les pouvoirs. L'amour avait tous les dons. L'amour pouvait tout pardonner, effacer, transcender, oublier, dépasser, faire scintiller, sublimer, adorer, faire plier, illuminer, réenchanter, poétiser, dessiner, expérimenter. L'amour avait concentré tous les pouvoirs dans sa minuscule particule. Peut-être était-ce du fait de cette humilité et de cette simplicité que l'amour était si difficilement accessible ? Parfois, le plus petit, le plus simple, est invisible, même au coeur, aveuglés que nous sommes à nous débattre dans une matrice sans sens et baignée de sang. L'amour prenait bien des formes, car, finalement, qu'était-ce que l'amour ? L'amour tel que défini plus tard par les Grecs sous différents termes - eros ("plaisir"), agapé ("divin"), storgê ("familial"), philia ("amical") ? Et s'il en existait un cinquième ? Et si c'était cela, le cinquième élément, la quintessence, celle qui transforme le plomb en or ? Et si tout cela ne constituait qu'un seul amour, indéfinissable, insaisissable ? Celui de Sysiphe, l'un des nôtres, qu'Albert Camus (un bon messager des Atlantes, lui) avait bien compris, lorsqu'il avait transcrit son message : "Je ne connais qu'un devoir, celui d'aimer." Et s'il parlait de son rocher, qu'il continue à remonter inlassablement. Un amour lumière, un amour haine, mi-divin, mi-filial, mi-sacré, mi-sublime, mi-transcendental, mi-jouissif ... Un amour du présent qui ne se laisse pas enfermer dans un concept. Un amour qui dépouille l'être et le rend nu, l'âme à vif, brûlante, ardente. Illuminée ! Cet amour-là est le miracle du rien. Du point zéro. C'est un amour exilé-incarné. Un mutant, un migrant. L'infini qui vient d'ailleurs. D'un temps ou le temps n'existe pas, plus. Un temps céleste, le point oméga où tout est énergie, amour et lumière. Unifié. J'avais la nostalgie de cet ailleurs, de ce rivage divin, au-delà du clivage. Mais le défi des hommes était d'incarner la dualité pour évoluer et s'éveiller à cet amour-là. Nul autre défi n'existait que celui-là. Était-ce l'amour que je ressentais en moi depuis petite ?"
La Brèche de lumière
Anne-Ghesquière, L'Oracle de la Métamorphose
Le chapitre d'après est titré "Apprendre à guérir expérimenter le miracle ..." il y est inscrit "L'amour est la plus forte des médecines. Rien ne résiste au flot dévastateur de l'amour. Je revenais à l'amour, toujours. Pour guérir les malades et se guérir. Rien de tel qu'un baume d'amour. Radical, total, entier. Pour me soigner j'accueillais en moi l'amour, le cinquième amour. Celui qui ne se définit pas, le "mi-tout, mi-rien" comme je l'appelais "douce caresse infinie". Ce cinquième élément. L'incasable et inclassable amour ... En accueillant en moi cet amour, un influx se téléchargeait automatiquement et se déversait sur les âmes." ... je connais quelqu'un à qui cela devrait parler, quelqu'un dont la compréhension et l'acceptation de cet Amour est la clé ...
Le hasard ...
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